il avait décidé de lui faire la surprise de venir la chercher à la sortie de son cours chez Ben son professeur.
Elle prenait désormais les cours avec sa copine Lorry qui ferait la même formation qu'elle dès la rentrée .
Il ne l'avait pas prévenue.
Elle était sortie un peu en avance et fumait une cigarette avec Lorry assise sur le scooter de
cette dernière.
Bien sûr habituellement, elle ne fumait pas ;
elle avait réussi à arrêter grâce à l'aide de son cher monsieur. mais elle était très contrariée et en avait gros sur le cœur alors elle avait accepté la cigarette tendue par son amie.
Lorsqu'il arriva et s'en aperçut,
son sang ne fit qu'un tour dans sa tète ;
il fonça en direction de la pauvre Lilou qui n’avait rien vu venir, l'attrapa par le bras et la fit entrer dans la voiture.
Elle n'avait pas eu le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait.
Sa gorge se noua.
Elle savait qu'a partir de cet instant, ça allait très mal se passer pour elle…
et en particulier pour ses fesses .
Lorsqu'il monta à son tour dans la voiture,
le climat était glacial.
Ni l’un ni l’autre n'osait parler.
Lui, il réfléchissait à comment il allait si prendre pour la punir ;
elle, elle pensait à ce qu'elle allait prendre ...
Le silence se rompit ...
- Je .. je s..
- Tais-toi !
Je m'occuperai de ton cas en rentrant à la maison.
Je ne sais pas ce qui m’a empêché de te fesser sur place devant tout le monde !
Vraiment !
Elle ne pipa mot .
En rentrant, elle retira ses chaussures et sa veste et les rangea dans la penderie ;
puis elle se dirigea vers son bureau pour se connecter sur son pc en voyant qu'il ne lui adressait toujours pas la parole .
Au bout de quelques minutes, il apparut au dessus de ses épaules, prit la souris en mains, ferma tous les onglets, éteignit le pc, le ferma, le débrancha et l’emporta.
Elle restait bouche bée, ne savait que faire.
Elle se sentait très mal et s'en voulait énormément ;
elle savait que c'était la chose à ne pas faire, l'interdit formel.
Quelques minutes plus tard, elle le rejoignit dans le salon.
- Je suis désolée.
Je n'aurais pas dû fumer, je sais que tu as horreur de ça.
Je te promets : c’était exceptionnel et je ne recommencerai plus…
promis !
- Oui tu n'aurais pas dû en effet,
et je peux te dire aussi que tu as plutôt intérêt a ne pas recommencer si tu tiens a tes fesses!
Cette phrase la fit blêmir.
Elle ne savait que dire, alors elle se tut et ne put s’empêcher de regarder ses pieds…
C’était tellement plus sympa à regarder,
avec son vernis préféré qu'elle avait appliqué ce matin…
plutôt que le regard déçu et contrarié de son homme.
Elle n'aimait pas le décevoir .
Étonné de voir une Lilou si calme et résignée, il continua :
- Et puisque tu agis comme une ado à faire des connerie puériles derrière mon dos, eh bien, je vais te traiter comme telle.
Tu files à la douche, tu te mets en pyjama pendant que je prépare le dîner.
- Mais non !
Arrête, tu n'es pas drôle !
Je ne suis plus une gamine
.
Elle n'avait pas pu se retenir de protester.
- Si !
A partir de maintenant, tu as perdu ton statut d'adulte a mes yeux.
A toi de le regagner ainsi que ma confiance…
et je te conseille d’obéir.
Allez, file .
Elle alla sagement prendre sa douche.
En se regardant dans le miroir, elle n'osa pas se regarder dans les yeux :
elle avait bien trop honte d'elle, honte d'avoir craqué, honte d'avoir désobéi et trahi la personne qu'elle aimait le plus au monde avec un tel geste stupide.
Une fois en pyjama, elle regagna le salon.
- Le dîner est presque prêt.
Lilou, tu mets la table ?!
- Oui mais,
dis moi mon amour, tu pourrais me rendre mon ordinateur sil te plait ?
J'ai des révision à faire dessus .
Une fois a table, le débat fut ouvert.
- Eh bien j'ai beaucoup réfléchi à comment te punir.
Donc je vais te le dire et c'est non négociable :
premièrement après manger tu vas te brosser les dents et au lit !
Un sourire se dessina sur son visage :
elle n'en croyait pas ses oreilles .
Le sourire s’effaça aussitôt quand elle entendit la phrase suivante :
- Ensuite une bonne fessée t'attend mais cela tu t'en doute.
Et pour finir, tu es punie pendant une semaine.
Tu vas à tes cours, tes baby-sitting et tu rentres .
Tu es privée de sortie et je te confisque ton ordinateur et ton portable.
Tu le prendras juste quand tu sortiras de la maison, suis-je clair ?!
-Mais …
- Pas de mais !
Tu réponds à ma question !
- OK j'ai fait une grosse bêtise.
OK, je t'ai déçue et j'en suis désolée mais tu ne peux pas me faire ça !
Tu ne peux pas me traiter comme une gamine !
- En effet, tu as fait une très grosse bêtise.
Oui, tu m'as énormément déçu et tu peux l’être, désolée !
Et enfin si, je peux te traiter comme une gamine car tu te comportes comme telle !
Fin de la discussion.
Maintenant, tu te brosses les dents et tu te mets au lit.
J’arrive dans quelques minutes.
Un quart d'heure plus tard, il retrouva dans la chambre une Lilou vexée et larmoyante .